L’arachnophobie, tout le monde connaît ce terme, puisqu’il s’agit d’une des phobies les plus communes. Cependant, et même si parfois des situations peuvent surprendre, ceux qui en souffrent ne savent pas comment s’échapper de leur condition. La médecine allopathique ne traite pas réellement les phobies, la cause étant psychologique, et n’est en mesure que de soulager artificiellement les angoisses éprouvées. Mais l’hypnose thérapeutique, pratiquée maintenant depuis près de deux siècles, représente une option étonnante dans la gestion de ces peurs incontrôlables. Découvrez à travers cet article, comment allier l’hypnose à l’arachnophobie pour venir à bout de votre cauchemar !
Arachnophobie : la peur irrationnelle des araignées
Qu’est-ce que l’arachnophobie ?
L’arachnophobie décrit la peur des araignées, mais pas seulement, puisqu’elle englobe aussi la peur des scorpions et des acariens. Cette phobie concerne entre 3 % et 6 % de la population mondiale. Ses origines comportent une part d’inné et une part d’acquis. D’un côté, cette peur irrépressible a été transmise à travers la mémoire génétique depuis les premiers hommes. A cette époque, les piqûres pouvaient être bien souvent mortelles et la population s’était adaptée à ce danger en évitant au maximum la présence de ces arachnides. D’un autre côté, l’angoisse peut être acquise dès l’enfance par mimétisme. Un jeune enfant voyant un adulte effrayé par une araignée développera lui aussi une anxiété plus ou moins forte à la vue de cet animal.
Le cinéma et la littérature ont aussi largement contribué à véhiculer une image monstrueuse des petites bêtes à huit pattes, traumatisant des générations entières. D’ailleurs, il faut savoir que sur les 47 000 espèces d’araignées recensées à ce jour, seulement une poignée d’entre elles sont potentiellement dangereuses pour l’Homme.
Comment se manifeste l’arachnophobie ?
Qu’elle soit minuscule cachée dans le coin d’une pièce ou gigantesque et velue, l’araignée ne laisse pas indifférent le sujet phobique. Les réactions peuvent être très variées, de la plus simple à la plus violente pour celui qui les subit. Face à l’objet du délit, un arachnophobe peut ressentir du dégoût, l’envie de fuir, le besoin de crier ou de se cacher, pour les manifestations les plus courantes. Mais certaines personnes se retrouvent dans des situations très handicapantes : sueurs froides, pleurs incontrôlables, impossibilité de bouger, palpitations cardiaques, voire évanouissement. Parfois même, seule la vision d’une image suffit à déclencher ces symptômes extrêmes. La vie des individus les plus atteints s’en trouve grandement altérée, le risque de croiser ces petites bestioles étant partout. Certaines de ces victimes tombent dans la dépression, se replient sur elles-mêmes, évitant le contact des autres, incapables de justifier leurs comportements irrationnels.
Hypnose et arachnophobie, une solution qui fait ses preuves
Définition de l’hypnose
L’hypnose thérapeutique porte plusieurs noms selon la méthode utilisée pendant les séances de travail. Que ce soit de l’hypnose ericksonienne, humaniste ou traditionnelle, le même but est recherché : l’apaisement et la sérénité retrouvés par le patient. Pour parvenir à cette finalité, voyons comment cela fonctionne.
L’hypnose, que l’on définit par un état modifié de conscience, permet l’accès à l’Inconscient. Ce dernier agit comme un ordinateur qui exécute les différents programmes représentant les schémas de fonctionnement de chaque individu, c’est-à-dire les émotions, les peurs ou les croyances. En accédant à ces programmes ancrés pour la plupart depuis la petite enfance, le thérapeute a la possibilité de modifier des croyances limitantes ou de dépasser des blocages importants. La perception de la réalité du patient se trouve alors bouleversée, l’idée même de la peur a disparu ou, au moins, a fortement diminué.
Comment se déroule une séance d’hypnose pour soigner l’arachnophobie ?
Une première séance d’hypnose commence par un entretien afin de cerner les problèmes à traiter ainsi que les objectifs à atteindre. Des réponses détaillées permettent à l’hypnothérapeute d’élaborer la meilleure stratégie possible. Ensuite vient la phase d’induction, c’est-à-dire le moment où le patient rentre dans le processus hypnotique, grâce aux indications du praticien. Une fois dans un état de relaxation profonde, le patient accède à la phase de transe, moment clé du travail où le praticien va cibler les différents blocages, jusqu’à en faire sauter les verrous. N’oubliez pas que la personne hypnotisée ne dort à aucun moment et qu’elle reste tout à fait consciente de ce qu’il se passe, de ce fait, elle participe à sa guérison. Enfin, la sortie de l’état hypnotique se fait très progressivement et s’ensuit un débriefing analysant les ressentis du patient.
L’intérêt de faire appel à une thérapie douce pour vaincre une phobie
Dans le cas précis de l’arachnophobie, et des phobies en général, la médecine conventionnelle est limitée. Elle ne peut que soulager les symptômes récurrents de l’angoisse avec des anxiolytiques, mais elle ne peut pas en éliminer la cause. Faire appel à une thérapie alternative apparaît comme une solution avantageuse pour un individu en quête de résultat définitif. Le choix du praticien est primordial, une relation de confiance doit être établie entre les deux parties. Pour le patient, les bénéfices sont nombreux :
- l’état hypnotique reste parfaitement naturel, aucun médicament n’est employé pour y parvenir ;
- les séances de travail sont courtes (maximum une heure) et adaptées au profil du demandeur ;
- le but est atteint de façon durable.
Petit à petit, le patient reprend confiance en lui, satisfait d’avoir activement collaboré à l’amélioration de sa situation.
L’hypnose représente une issue efficace pour combattre la plupart des phobies. Son approche, tout en douceur et au rythme du patient, permet de diminuer considérablement, voire de faire disparaître totalement les troubles associés à la vue du sujet en question. Concernant la gestion de l’arachnophobie par l’hypnose, seulement quelques séances seront généralement nécessaires pour soulager définitivement le patient atteint.
Si vous vous trouvez dans ce cas, ne restez pas isolé avec vos angoisses. Essayez l’hypnose et prenez rendez-vous avec un professionnel !
Auteure : Emilie Heere